Pour le départ de Fred, un vrai héros ce mec-là, nous sommes allés prendre une petite bouffée d'oxygène, à 葛西臨海公園 (Kasai Rinkai Ko-en), un parc non loin de Tokyo Disneyland, autrement plus sympathique qu'une autre beuverie dans un resto à côté du bureau!
Certains étaient venus avec leur épouse et enfants, et c'était bien sympathique de trouver des collègues du bureau avec leur petite famille.
Bref, une chouette petite après-midi pour un gars rudement sympa, qui va nous manquer énormement.
Juste un petit mot pour dire que le système de galerie, que j'utilise sur ce site vient de sortir une nouvelle version, très justement (mais simplement) nommée Gallery2. Je viens de finir de l'installer et le passage s'est plutôt fait en souplesse, et je trouve la nouvelle version beaucoup plus facile à administrer, avec notamment des fonctions pour manipuler les images par bloc, un menu plus accessible, la possibilité de créer des liens pour avoir la même photo dans deux albums différents, par exemple, etc.
Cette nouvelle version est aussi plus élégante, aussi bien d'un point de vue esthétique que technique, car les pages générées sont entièrement en XHTML, avec une petite base de données pour gérer tout ça derrière. La mise en page se fait encore malheureusement avec des tableaux, mais bon, on ne va pas être trop geek non plus, ce n'est pas si grave et ça marche bien.
Dernière chose suffisamment plaisante pour être mentionée, cette version de gallery est beaucoup plus rapide que la version de test que j'avais installée il y a presque deux ans. Elle est quasiment aussi rapide que la version 1 de gallery, mais l'utilisation de la base permet une gestion beaucoup plus propre des images.
Gallery est évidemment gratuit et développé par des bénévoles motivés. La version que j'utilise actuellement n'est pas encore la version finale, c'est encore une version beta, mais elle est déjà suffisamment avancée et stable pour l'utilisation que j'en fais.
Après un chouette repas dans le vieux quartier de Kowloon, je suis rentré à mon hôtel en prenant le Star Ferry, qui en 5 petites minutes, permet de traverser la rivière de Hong-Kong (autrefois une mer, mais Hong-Kong gagne sur la mer en bâtissant à vitesse folle) pour rejoindre l'île principale.
Depuis le ferry, on a une vue grandiose sur les immeubles de Hong-Kong la nuit, juste le temps de prendre quelques clichés pour compléter l'album photo.
D'autres photos de Kowloon et d'autres quartiers populaires de Hong-Kong viendront bientôt.
Pour un voyage d'affaire, je suis actuellement à Hong-Kong pour deux semaines. C'est étrange d'être dans un pays que l'on connaît à peine, mais où l'on comprend tout en même temps... La langue ou les coûtumes que mes parents m'ont enseignées, tout s'adapte à la vie à Hong-Kong, même si mes côtés français (et même japonais maintenant!) me jouent parfois des tours.
Je n'avais pas pratiqué le cantonais depuis plusieurs années, mais cela revient plutôt vite, même si je cherche parfois mes mots. En revanche, il me suffit simplement à écouter les conversations des chinois de Hong-Kong, plutôt dynamiques et expressifs pour être amusé et avoir l'impression d'être dans un film de Chow Sing-Chi (aussi connu sous le nom de Stephen Chow) :-).
De manière générale, j'aime plutôt Hong-Kong, la ville démentielle avec ses grands immeubles ou ses petites ruelles. La ville est encore plus démente que Tokyo, à mon goût, et est vraiment surprenante, du moins pour le peu de temps que j'y reste.
Bien sûr, la nourriture est excellente, loin des plats gras que je m'imaginais et que l'on voit un peu trop dans les mauvais restaurants en France ou au Japon. Il me reste encore beaucoup de choses à voir en deux semaines, et j'espère revenir avec une belle galerie de photos, même si elle doit être complétée de photos prises dans ma petite chambre d'hôtel!
Pour compléter un post de Fred, voici d'autres photos, afin de documenter encore davantage un évènement déjà bien couvert.
C'est en effet à Akasaka qu'un justicier masqué a fait son apparition, fièrement armé d'un pistolet à eau futuriste. Non sans appréhensions, nous avons cédé à ses exigences (on ne blague pas avec un super-héros, malgré ce que les films ont tendance à faire croire, à tort...), et nous nous sommes dirigés vers Shibuya, en prenant le métro, comme tout le monde. On a beau être super-héros, il faut en effet parfois savoir utiliser les transports en commun, afin d'être à l'écoute du peuple, de puiser des informations vitales sur l'emplacement des super-vilains, contre qui la lutte est incessante, ou tout simplement afin de faire une bonne blague au passage.
En passant par Shibuya, notre super-héros en a profité pour partager le récit de ses aventures avec des admirateurs assidus, qui ont eu la chance de serrer la main à leur idole.
Arrivés au centre de régénération avancée (un restaurant à thème de Shibuya), notre super-héros a finalement dévoilé son identité, et nous avons reconnu notre ami Thierry, en personne! Depuis, je suis quand même rudement fier d'avoir un ami super-héros la nuit, au coeur tendre, qui combat sans relâche le mal dans la ville, usant de toutes les ruses, comme ici, où il imite à la perfection Louis XIV (utile dans des cas très particuliers de situations périlleuses).
Pour fêter tout cela, nous avons fini notre soirée dans l'annexe du centre de régénération avancée, qui dispose aussi d'un complexe d'entraînement physique approprié (un bar où l'on peut danser), où encore une fois, notre super-héros a fait la loi sur ce nouveau territoire.
Notons au passage l'intervention musclée de ses compagnons: Super-Jean-Paul, Super-Fred et Super-Jean-Marc, qui pose ici avec un admirateur.
Une folle soirée riche en surprises et pleine d'action, dont les photos sont dans la galerie.
Pour terminer la journée d'hier, j'ai fait un petit tour par Aoyama la nuit, dans le quartier des vieux immeubles, qui ont tant de charme.
La série de photos commence ici, par une photo d'un spot lumineux avec une image de Pitou en incrustation.
Dans la liste des quelques photos, j'entends déjà les remarques désobligeantes de Fred, à qui j'avais dit quelques semaines plus tôt que je n'aimais pas trop faire des photos de motos ou de voitures ;-). Ce sont en fait davantage les couleurs de cette photo qui m'ont attiré, plus que l'objet en soi!
J'ai profité du beau temps de la journée de samedi (malgré un orage initialement annoncé...), pour rencontrer Ratana, un copain avec qui nous avons partagé notre passion du Japon quand j'étais en France.
Pour changer de Harajuku, que l'on avait vu l'année dernière, nous sommes allés à Shinjuku Gyoen, pour admirer le parc entièrement vert pour l'occasion, la chaleur de l'été japonais ne laissant que peu de chances aux fleurs fragiles qui avaient émergé le printemps précédent. Même le lac était presque entièrement recouvert d'une nappe de nénuphars, qui ont dû bien profiter du temps propice de ces dernières semaines.
En route ensuite vers Shinjuku et son immanquable Kabukicho, un des quartiers les plus louches de Tokyo, où l'on trouve parfois des personnes intéressantes.
De l'autre côté de la ligne Yamanote, en passant par le parc de Ueno, on trouve le même décor: un lac entièrement recouvert de plantes aquatiques à perte de vue. D'autres personnes contemplent le spectable d'une tortue qui fait parfois son apparition, dans l'eau du lac.
En marchant un peu plus, on tombe sur Nezu, que j'ai toujours plaisir à visiter, pour ses rues pittoresques et l'Université de Tokyo aux alentours.
Pour finir la journée, retour à la maison par la ligne Yamanote, en s'amusant à prendre quelques photos par-ci, par-là, sans porter même l'appareil à l'œil. Les tranches de vie auxquelles on peut assister dans un train demanderait vraiment que l'on y fasse plus attention: un gamin s'amuse à se balancer autour d'une barre, une dame lit son mail sur son téléphone portable avec attention, un homme a un regard indiscret sur la jeune femme à ses côtés, les Shibuya girls sont de retour.
La série de photos de Tokyo débute ici, alors que les photos prises dans le métro sont dans la catégorie "photos de rue".
Deux photos prises dans une station de trains, où se trouvaient des écolières dans leurs célèbres habits de la marine, ou prêtes à aller faire du sport.
Les cours le samedi étaient obligatoires un samedi sur deux jusqu'en 2002 au Japon. Depuis, le gouvernement espère que les écoliers apprennent davantage par eux-mêmes en suivant des activités extra-scolaires qu'ils auront choisies (sport, culture, etc.).
Dans le cadre de ces activités, certaines écoles fournissent des cours en supplément du cursus normal, afin de permettre aux élèves d'étudier davantage et de rassurer leurs parents, inquiets d'une baisse du niveau de leur éducation depuis la suppression des cours le samedi! Le port de l'uniforme est aussi obligatoire pendant ces activités pour certaines écoles.
Il faudra décidément encore quelques bonnes années, avant que la mentalité japonaise change sur l'éducation, pour que tout le monde se rende compte que ce n'est pas en forçant les gens à porter des uniformes et en leur bourrant le crâne que l'on développe une personnalité en phase avec le monde d'aujourd'hui.
Le plugin Midnight Sepia pour Photoshop donne un effet intéressant sur une photo de forêt.
Sur la place Karajan de Ark Hills, chacun fait ce qu'il lui plaît: cela va des personnes qui amènent leurs enfants pour jouer, la place étant bien assez grande pour leur permettre de courir et de s'amuser dans tous les sens, jusqu'aux collègues qui font tranquillement la sieste, l'un à côté de l'autre.
Que les lecteurs se rassurent, Fred et moi n'en sommes restés qu'à la phase de prendre un café après le déjeuner, sur les marches de la place.
Pitou, d'humeur chasseuse ce soir a ramené les trophées suivant: ma pantoufle gauche, un vieux morceau de papier froissé et un morceau de ficelle...
Pas grave, j'en ai profité pour prendre quelques photos: j'adore quand elle fait ses gros yeux avant de se jeter sur sa "proie"!
Excusez cette démonstration de violence dans la scène de cette goutte de pluie qui s'abat violemment sur une table en pleine saison des pluies.
La pluie n'a pas cessé de tomber aujourd'hui et j'ai l'impression que demain aura la même allure, ce qui a des chances de compromettre notre partie de golf hebdomadaire (ou du moins que l'on espérait hebdomadaire) demain avec Seb et Fred.
En allant au bureau ce matin, j'ai assisté de manière un peu voyeuriste au drame de l'écolier refusant d'aller à l'école tiré de force par sa mère.
Je ne sais pas ce qui rebutait tant cet écolier d'école élémentaire (小学生), reconnaissable à son petit chapeau obligatoire, mais connaissant les problèmes auxquels les écoles japonaises sont régulièrement confrontées, on peut tout imaginer... De la simple hantise du professeur ou d'une discipline à étudier, on peut trouver des cas plus graves et pourtant tristement habituels, comme le racket et la violence exercés par les élèves des classes supérieures.
C'est doublement triste que le phénomène existe depuis longtemps et semble persister sans que grande attention n'y soit prêtée et que le système éducationnel japonais ne soit pas plus efficace à rendre l'école un vrai lieu d'étude et d'échanges, au lieu d'être un endroit de hantise pour des générations de jeunes japonais, qui auront par la suite du mal à réaliser l'importance des études.
Cette autre photo a été prise sous un arrêt de bus, où une chaise de fortune indique le numéro de téléphone pour un réparateur de meubles de cabinets. Je pense que cela fait plusieurs années que cette chaise se trouve là, et je trouve génial le fait que d'une part l'annonce soit aussi spécifique, et d'autre part que personne n'ait déplacé la chaise ou pensé à la remplacer par un banc, plus pratique pour les gens qui attendent le bus!
J'ai volé cette image dans la rue, en voyant ce vieil homme travailler dans le fond de sa boutique de bric et de brac, à peine plus large que l'ouverture de la porte.
Tokyo est encore rempli de ce genre de petites boutiques en bois, dans lesquelles on trouve de tout et n'importe quoi, alors que quelques mètres plus loin, se trouvent des magasins de luxe ou des bâtiments d'affaires.
Je me demande parfois comment ces braves personnes parviennent à maintenir leur business, mais en tout cas, je trouve ça plutôt sympathique. C'est typiquement le genre de témoignages, que la ville possède une histoire, qui manque cruellement aux villes plus jeunes et sans réelle personnalité.
Quelques photos de Pitou prises lors de sa promenade: je profite du dimanche pour la faire sortir en pleine journée, au moment où il est bon profiter du soleil ou regarder les autres animaux autour (surtout les oiseaux!).
Une autre photo de l'allée pavée, où Pitou s'est promenée aujourd'hui.